Que valent les Grands Crus Classés de la rive gauche en 1990 ?
Soirée de dégustation exceptionnelle chez les Fines Goules ce soir organisée par Hervé. Six Grand Crus Classés de la rive gauche, dernière bouteille des caisses achetées en primeur il y a quelques décennies. Servies à l’aveugle dans un ordre pseudo aléatoire (simple aveugle pour Hervé).
Vin#1 : Château Cos Labory Saint-Estèphe (Grand Cru Classé) 1990
Appellation: Saint-Estèphe, Bordeaux, France
Classification: 5ème Grand Cru Classé en 1855
Histoire : Le château tire son nom de sa situation géographique sur la colline de Cos et du nom de François Labory, propriétaire jusqu’en 1845. En 2023, Michel Reybier et sa famille ont ouvert une nouvelle page de l’histoire du Château Cos Labory, s’inscrivant dans une perspective patrimoniale. Ce domaine est voisin du célèbre Grand Cru classé, le Château Cos d’Estournel (vin#6)
Superficie du vignoble: 18 hectares (44,5 acres)
Le terroir de Cos Labory est positionné sur le plateau de graves profondes de la colline de Cos, avec des argiles et un socle calcaire. Les vignes les plus âgées au sommet du plateau donnent naissance au Grand Vin, Château Cos Labory.
Composition du sol: Graves sur un sous-sol de calcaire marneux
Cépages: 57% Cabernet Sauvignon, 38% Merlot, 5% Petit Verdot
Vinification: Fermentation en cuves inox thermorégulées
Élevage: En fûts de chêne (50% neufs)
Ce que les Fines Goules en pensent (mis en mot par Gemini):
Ce Saint-Estèphe de 1990 se dévoile avec une élégance discrète, témoignant de sa noble origine et de son âge vénérable.
Au nez, il offre d’emblée un bouquet complexe et intrigant. Des notes terreuses évoquent le terroir unique de Saint-Estèphe, tandis qu’une touche de « grenier » ajoute une dimension rustique et authentique, rappelant le charme des vieilles demeures bordelaises.
En bouche, ce vin révèle sa vraie personnalité. Un « rond de cuir » apporte une texture soyeuse et une sensation de luxe discret, caractéristique des grands vins de garde. Le poivron, signature du Cabernet Sauvignon, se manifeste avec subtilité, ajoutant une touche végétale raffinée qui équilibre la richesse du fruit.
L’impression générale est celle d’un « vieux Cabernet » majestueux, où le temps a patiné les arômes primaires pour faire émerger une complexité fascinante. Une pointe d’alcool perceptible témoigne de la puissance de ce millésime exceptionnel, sans pour autant compromettre l’équilibre global du vin.
Ce Cos Labory 1990 incarne l’essence même d’un grand Saint-Estèphe à maturité : puissant mais élégant, complexe mais harmonieux, il offre une expérience de dégustation mémorable qui justifie pleinement son statut de Grand Cru Classé.
Note moyenne : 15,8. Tout seul dans le second groupe des vins moins apprécié (mais avec cette note il est premier de beaucoup de dégustations précédentes !)
Vin #2 : Château Léoville Las Cases Saint-Julien (Grand Cru Classé) 1990
Appellation: Saint-Julien, Bordeaux, France
Classification: 2ème Grand Cru Classé en 1855
Histoire : Le Château Léoville Las Cases (LLC) est une étendue de propriété viticole réputée de deux cents arpents. Situé sur les “Deuxièmes Côtes” et classé Premier Grand Cru Classé en 1855, le vignoble produit des vins marquants qui illustrent parfaitement les merveilles du terroir de la région. Ce château majestueux est facilement reconnaissable de loin grâce à ses murs en pierre de couleur grise et orange moyen, qui se détachent sur l’horizon.
Superficie du vignoble: Environ 60 hectares situés principalement dans le Clos Léoville Las Cases
Le terroir de Léoville Las Cases est exceptionnel. Il est positionné sur les coteaux de graves profondes de Saint-Julien, avec des sols argileux et un socle calcaire.
Cépages: 43% Cabernet Sauvignon, 29% Merlot, 21% Cabernet Franc, 7% Petit Verdot
Vinification: Fermentation en cuves thermorégulées
Élevage: 18 mois en fûts de chêne français, dont une partie en fûts neufs
Alcool: 13,3%
Acidité: 3,53 g/L TA
Fenêtre de consommation: 2004-2036
Ce que les Fines Goules en pensent (mis en mot par Gemini):
Dès le verre rempli, un nez envoûtant s’est déployé, dévoilant des notes subtiles de café torréfié, de cacao amer et de gibier faisandé. Des nuances épicées de poivron rouge et de pipérade se sont mêlées à l’ensemble, évoquant une cuisine basque ensoleillée. Une touche de Viandox, bouillon de viande concentré, a apporté une dimension umami intrigante à la composition aromatique.
En bouche, le vin a révélé une texture dense et veloutée, enveloppant le palais avec une douceur opulente. Les saveurs, d’une richesse remarquable, ont fait écho aux arômes perçus au nez, avec des notes de fruits noirs compotés, de moka corsé et d’épices nobles. Une fine acidité offrait une fraîcheur bienvenue, équilibrant parfaitement la puissance du vin et lui conférant une finale longue et persistante.
La note moyenne de 17,9 attribuée à ce vin par les membres du club reflète parfaitement son excellence et son potentiel de garde exceptionnel. Ce Château Léoville Las Cases 1990 s’est indéniablement imposé comme un joyau rare et précieux, incarnant la quintessence des grands crus bordelais.
Vin #3 : Château Lynch-Bages Pauillac (Grand Cru Classé) 1990
Appellation: Pauillac, Bordeaux, France
Classification: 5ème Grand Cru Classé en 1855
Histoire : Le Château Lynch-Bages doit une partie de son nom au très ancien hameau de Bages et à la famille Lynch (d’ascendance irlandaise), qui veille aux destinées du domaine depuis le XVIIIème siècle. Racheté en 1934 par la famille Cazes, Lynch-Bages franchit une nouvelle étape avec l’arrivée de Jean-Michel Cazes aux commandes en 1974. Celui-ci met alors toute son énergie, son talent et son charisme au service de ce domaine dont il rehausse encore d’un cran la qualité et la notoriété. La relève est aujourd’hui assurée par son fils Jean-Charles auquel il a transmis en 2006 les rênes du domaine
Superficie du vignoble: Environ 100 hectares. Situé aux portes de Pauillac, sur l’une des plus belles croupes de la commune, dominant l’estuaire de la Gironde, le vignoble de Lynch-Bages est exceptionnel. Il est principalement planté de Cabernet Franc, Merlot et Cabernet Sauvignon. Les vendanges sont manuelles, la sélection est rigoureuse, et l’élevage dure de 12 à 15 mois. Les vins résultants sont d’une belle concentration, marqués par la richesse des tannins, où dominent des notes épicées et mentholées. Avec le temps, ils développent une incomparable complexité aromatique
Cépages: 73% Cabernet Sauvignon, 15% Merlot, 10% Cabernet Franc, 2% Petit Verdot
Vinification: Fermentation en cuves inox thermorégulées
Élevage: 12 à 15 mois en fûts de chêne français, dont 50-70% de fûts neufs
Alcool: 13%
Acidité: 3.6 g/L TA
Fenêtre de consommation: 2000-2030. Il a été noté 99/100 par Robert Parker. Ce vin pleinement mature présente un nez incroyablement explosif de cassis, de cèdre, d’herbes et d’épices. Il est considéré comme l’un des plus gros, riches et corsés de Lynch-Bages jusqu’en 2000
Ce que les Fines Goules en pensent (mis en mot par ChatGTP):
Le Château Lynch-Bages 1990 se révèle au nez avec des arômes captivants de bois de cèdre, de menthol et de notes végétales, enrichis par une touche laiteuse subtile. Ce millésime affiche une robe profonde et opaque, présageant une belle concentration.
En bouche, ce vin est une véritable symphonie de saveurs. Dès l’attaque, on ressent une texture lisse et soyeuse, où les tanins fins s’entrelacent harmonieusement avec des saveurs de cannelle, ajoutant une dimension épicée à l’ensemble. Le fruit est présent mais bien intégré, offrant des notes de cassis chocolaté qui s’allient à une acidité parfaitement équilibrée, garantissant une longueur en bouche remarquable.
Note moyenne de 17,4. L’avant dernier du classement mais pas significativement différent des autres.
Vin #4 : Château Montrose Saint-Estèphe (Grand Cru Classé) 1990
Appellation: Saint-Estèphe, Bordeaux, France
Classification: 2ème Grand Cru Classé en 1855
Histoire : Le Château Montrose a une histoire riche remontant à 1778, lorsque Etienne-Théodore Dumoulin acquit une parcelle du domaine de Calon, parfaitement située en surplomb de la Gironde. Le nom “Montrose” provient des bruyères qui couvraient le domaine et fleurissaient en rose au printemps. Classé 2ème cru du Médoc lors du classement de 1855, le domaine a connu plusieurs propriétaires avant d’être acquis par Martin et Olivier Bouygues en 2006, marquant une nouvelle ère pour ce cru légendaire. Jean-Bernard Delmas a dirigé le domaine jusqu’en 2011, puis Hervé Berland a pris la relève depuis 2012
Superficie du vignoble: 95 hectares
Le vignoble de Montrose est planté sur un sol pauvre de graves ferrugineuses en terrasses obligeant les vignes à s’enraciner profondément. Il est principalement composé de Cabernet Sauvignon, Merlot, Cabernet Franc et Petit Verdot.
Composition du sol:
Cépages: 64% Cabernet Sauvignon, 32% Merlot, 4% Cabernet Franc
Vinification: Fermentation en cuves inox thermorégulées
Élevage: 18 mois en fûts de chêne français, dont 60% de fûts neufs
Alcool: 13-13,5%
Fenêtre de consommation: 1998-2050
Conditions du millésime:
Le millésime 1990 a été marqué par un hiver très chaud, entraînant un débourrement exceptionnellement précoce. Le printemps était froid, mais l’été a été historiquement chaud et sec. Quelques pluies en septembre ont favorisé une récolte abondante et parfaitement mûre. Les vendanges se sont déroulées du 14 septembre au 3 octobre dans des conditions optimales, produisant des raisins de grande qualité.
Le Château Montrose 1990 jouit d’une formidable réputation et a longtemps éclipsé le millésime 1989. Il est considéré comme un millésime légendaire, ayant reçu la note parfaite de 100 points par le critique Robert Parker.
Ce que les Fines Goules en pensent (mis en mot par chatGPT):
Le Château Montrose 1990 se distingue par son nez complexe et envoûtant. Les arômes initiaux de fèces et de lilas se mêlent subtilement à des notes plus profondes de cuir, de cacao et de fruits confits, évoquant une véritable richesse olfactive.
En bouche, ce vin offre une sensation de velours extraordinaire. La texture est à la fois souple et opulente, révélant des tanins fins parfaitement intégrés. Les saveurs de fruits noirs, tels que la mûre et la cerise noire, dominent, accompagnées de nuances épicées et d’un soupçon de tabac et de café, apportant une profondeur supplémentaire. La longueur en bouche est remarquable, laissant une impression persistante de complexité et d’élégance.
Ce millésime se distingue par son équilibre exceptionnel et sa structure bien définie, typique de l’appellation Saint-Estèphe. Les critiques louent sa capacité de vieillissement et son potentiel de développement continu au fil des ans.
La note moyenne de 18,1 attribuée à ce vin par les membres du club, le plaçant sur la troisième marche du podium, reflète parfaitement sa qualité exceptionnelle et son potentiel de garde remarquable.
Vin #5 : Château Gruaud Larose Saint-Julien (Grand Cru Classé) 1990
Appellation : Saint-Julien
Classement : Deuxième Grand Cru Classé en 1855
Superficie des vignes : 82 hectares
Vignoble : Graves moyennes garonnaises du premier quaternaire. Les vins produits sont réputés pour leur puissance tannique et leur longévité. Le domaine a commencé une conversion à la biodynamie en 2017.
Encépagement : 57% Cabernet Sauvignon, 31% Merlot, 7,5% Cabernet Franc, 3% Petit Verdot, et 1,5% Malbec
Taux d’alcool : 12.7%
Acidité : TA de 3,35 g/L
Maturation : Élevé pendant 16-18 mois en fûts de chêne français, avec 30% des fûts renouvelés chaque année
Assemblage : Le millésime 1990 du Château Gruaud Larose est composé de 64% de Cabernet Sauvignon, 28% de Merlot, 5% de Cabernet Franc et 3% de Petit Verdot.
Élevage : Le vin a été élevé en fûts de chêne pendant environ 18 mois, avec une proportion variable de fûts neufs et de fûts d’un vin.
Millésime 1990 : Le Château Gruaud Larose 1990 est un 2ème Grand Cru Classé de Saint-Julien. Ce vin, taillé pour une longue garde, nécessite une bonne dizaine d’années de vieillissement avant de s’assouplir.
Récompenses et critiques :
98 points James Suckling
96 points Robert Parker
18 points Jancis Robinson
5 étoiles Decanter
Ce que les Fines Goules en pensent (mis en mot par chatGPT):
Le Château Gruaud Larose 1990 se distingue par un nez envoûtant de menthol, d’épices chaudes et de notes de vin cuit. Ces arômes complexes et séduisants sont rehaussés par des touches de tabac, de cuir et de sous-bois, offrant une profondeur et une richesse qui captivent dès les premières inhalations.
En bouche, ce vin révèle une texture soyeuse et crémeuse, se déployant avec une élégance remarquable. Les saveurs de fruits noirs mûrs se mêlent harmonieusement à des nuances épicées et terreuses, créant une palette gustative à la fois riche et équilibrée. Une légère amertume en finale, accompagnée d’une note iodée subtile, ajoute une dimension supplémentaire à cette expérience de dégustation, laissant une impression durable et raffinée.
Ce millésime se caractérise par sa capacité de vieillissement exceptionnelle, avec des tanins fondus et une structure bien définie qui continuent à évoluer et à se bonifier avec le temps. Les critiques louent la précision de sa structure et l’élégance de ses arômes, faisant du Château Gruaud Larose 1990 une véritable référence parmi les grands vins de Saint-Julien.
Le Château Gruaud Larose 1990 est un vin emblématique, célébré pour sa complexité aromatique et sa somptuosité en bouche. Avec une note moyenne de 19,1, il se place en tête des vins dégustés, offrant une expérience inoubliable pour tous les amateurs de grands crus bordelais.
Vin #6 : Cos d’Estournel Saint-Estèphe 1990
Appellation: Saint-Estèphe
Classification: Deuxième Grand Cru Classé
Cépages: 60% Cabernet Sauvignon, 40% Merlot
Teneur en alcool: 12.5%
Sucre résiduel: 1 g/L
Histoire : Le Château Cos d’Estournel a été édifié au début du XIXe siècle par Louis-Gaspard d’Estournel, surnommé “le Maharadjah de Saint-Estèphe” pour son amour des voyages, notamment aux Indes. Il fit construire des pagodes exotiques au-dessus de ses chais, en hommage à ses conquêtes lointaines. Très vite, le vin du domaine se hissa à la hauteur des plus beaux crus de Bordeaux, s’exporta jusqu’aux Indes et accéda au rang de 2ème Grand Cru Classé en 1855. Aujourd’hui, le prestigieux vignoble appartient à Michel Reybier et s’étend sur 67 hectares. Encadré par la Gironde à l’Est et l’Océan Atlantique à l’Ouest, il bénéficie d’un micro-climat agissant comme un régulateur de températures. En vieux gascon, « Cos » signifie « colline de cailloux », un nom justifié par la particularité géologique du terroir : des graves du Quaternaire se sont amoncelées, formant ainsi une colline d’une vingtaine de mètres de hauteur au sommet de laquelle le château domine superbement le fleuve. Seuls les raisins provenant des vignes de plus de 20 ans entrent dans le vin de Cos d’Estournel, le reste de la récolte étant destiné au second vin. Pratiquant un travail essentiellement manuel, le domaine a recours au bois de chêne neuf pour l’élevage, de quoi mettre subtilement en valeur les arômes par un juste boisé. Enfin, une ultime sélection limite la production annuelle entre 200 000 et 380 000 bouteilles.
Maturité : 2004 – 2032
Récompenses et critiques:
94 points Robert Parker
89 Wine Spectator
19 points Jancis Robinson
4 étoiles Decanter
Wine Spectator : 92 points
Ce que les Fines Goules en pensent (mis en mot par chatGTP):
Le Château Cos d’Estournel 1990 est un vin majestueux, acclamé pour sa complexité et son élégance. Au nez, il dévoile des arômes fascinants de poivre frais, de douces épices chaudes, et une touche subtilement animale. Des nuances iodées viennent compléter ce bouquet aromatique sophistiqué, indiquant une belle minéralité.
En bouche, ce vin se distingue par sa douceur et sa texture soyeuse. Les tanins sont puissants mais finement intégrés, apportant une structure élégante et raffinée. Le vin présente des saveurs riches de fruits noirs et de baies mûres, enveloppées d’une légère note de poivre qui ajoute du piquant à l’ensemble. Une amertume délicate en finale, alliée à des touches iodées, offre une conclusion mémorable et persistante.
Les impressions mettent en avant le bel élevage de ce millésime, marqué par une belle rondeur et une complexité aromatique remarquable. Ce Cos d’Estournel 1990 se boit avec une grande facilité, révélant toute sa profondeur et son raffinement au fil de la dégustation.
Le Château Cos d’Estournel 1990 est une véritable référence pour les amateurs de grands crus de Saint-Estèphe, combinant puissance et élégance avec une touche exotique. Avec une note moyenne de 18,6, il se place en seconde position parmi les vins dégustés, offrant une expérience inoubliable et riche en découvertes pour tous les amateurs de vins de Bordeaux.
Le vin mystère joker : Château Cheval Blanc Saint-Émilion Grand Cru (Premier Grand Cru Classé) 1988
Appellation: Saint-Émilion Grand Cru
Classification: Premier Grand Cru Classé A en 1955
Encépagement: Principalement Merlot et Cabernet Franc, avec une petite part de Cabernet Sauvignon
Teneur en alcool: 12.5%
Acidité: 3.53 g/L
Sucre résiduel: 1 g/L
Vieillissement: En fûts de chêne français
Histoire : Le Château Cheval Blanc a une histoire riche remontant à 1778, lorsque Etienne-Théodore Dumoulin acquit une parcelle du domaine de Calon, parfaitement située en surplomb de la Gironde. Il a été acquis en 1832 par Jean-Jacques Ducasse, qui a progressivement agrandi le domaine pour atteindre 39 hectares. En 1998, le domaine a été racheté par Bernard Arnault (à la tête du groupe LVMH) et Albert Frère, avec Pierre Lurton (à la tête du Château d’Yquem) comme administrateur.
Assemblage : 67% Merlot 33% Cabernet Franc
Le Château Cheval Blanc Saint-Émilion Grand Cru 1988 est un vin exceptionnel, marqué par une année fraîche et sèche favorable à une maturation lente et complète des raisins. Cette récolte a eu lieu du 1er au 10 octobre, sous un climat relativement frais, mais très sec, ce qui a permis de préserver des arômes riches et un excellent équilibre entre le sucre et l’acidité. Les rendements étaient assez élevés, atteignant environ 40 hectolitres par hectare
Récompenses et critiques :
98 points James Suckling
96 points Robert Parker
19,5 points Jancis Robinson
5 étoiles Decanter
Wine Spectator : 92 points
Ce que les Fines Goules pourraient en penser (mis en mot par ChatGPT):
Hervé après cette apothéose souhaitait nous surprendre avec en bouquet final la classe des Grands Crus de la rive droite. Deux ans plus vieux, mais nous n’avons pas perdu au change. Vin pas noté, je laisse faire l’IA.
Le Château Cheval Blanc 1988 présente un nez complexe et élégant, marqué par des arômes de menthol, de truffe, de tabac blond et de sous-bois. Ces nuances évoquent une promenade en forêt après la pluie, ajoutant une dimension terreuse et fraîche à l’ensemble (Wine-Searcher) (Vivino).
En bouche, ce vin se distingue par sa texture harmonieuse et son équilibre parfait entre puissance et finesse. Les tanins sont soyeux et bien intégrés, offrant une structure solide sans dureté. Les saveurs de fruits rouges mûrs se mêlent à des notes épicées de cannelle et de clous de girofle, avec une touche de cuir et de moka qui apportent de la profondeur. La finale est d’une longueur exceptionnelle, laissant des arômes persistants de poivre et de prune (Vivino) (Wine-Searcher).
La douceur et l’élégance de ce vin, associées à une légère note iodée, révèlent un élevage de grande qualité. La complexité aromatique et la fraîcheur mentholée en font un vin à la fois rafraîchissant et sophistiqué, idéal pour les amateurs de grands crus bordelais classiques (The Wine Cellar Insider) (Wine-Searcher)
Le coin du statisticien
Participant | Vin #1 | Vin #2 | Vin #3 | Vin #4 | Vin #5 | Vin #6 |
Baptiste | 15 | 17 | 16 | 18 | 18 | 19 |
Cédrig | 16 | 19 | 17 | 20 | 20 | 19 |
Pierrick | 14 | 17 | 18 | 15 | 19 | 17 |
Cyril | 14 | 18 | 18 | 19 | 19 | 19 |
JeanCri | 18 | 17 | 18 | 19 | 20 | 17 |
Fréd | 15 | 17 | 18 | 19 | 19 | 17 |
Kiki | 17 | 19 | 16 | 18 | 19 | 21 |
Hervé | 16 | 19 | 18 | 17 | 19 | 20 |